tag:blogger.com,1999:blog-71016509532305603062024-02-06T23:01:48.756-05:00Dawameskframboises, pastèques, fraises, cerises s'embrassent au soleil et les jupes papillonent et les françaises papillottent et je chéris le soleil sans métier ce matin là au bord des quais alors que l'onde ne s'émeut le sang le sang le sang tout frais sous les pas des cravates sèches s'en allait oui s'en allaitJaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.comBlogger126125tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-2624303212685286242009-09-16T07:54:00.005-05:002009-09-18T09:22:18.902-05:00----------------SUIVEZ LE SEXTAN----------------ET<br /><br /><a href="http://www.sexandcandles.blogspot.com">SOUQUEZ LES ARTIMUSES</a>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-15051085936491473472009-09-13T16:12:00.003-05:002009-09-13T17:15:25.991-05:00VERSAILLES ANNÉE ZÉRO<span style="font-size:130%;"><strong>JE MÉPRISE L'AMOUR<br />J'AIME BEAUCOUP LA VIANDE<br />SAUF SI C'EST SOUS LA PLUIE<br />QUAND ELLE EST BIEN CUITE</strong><br /><br />Fatalement et comme il est inhumain d'être libre je vous reviens. J'ai pensé m'allonger tout doucement sur le lit de mes pensées puis naturellement contempler l'euphorie qui règne dans ma salle d'attente et parfois pointer du doigt ce qui m'irrite au crâne. Grotesque baliverne.<br /><br />Je reprends, tout de romain rouge vêtu, et d'une main résignée par une plume trop lourde à contenir, le récit versatile de l'extrême vacuité de mon être, piégé dans ma versaillaise situation.<br /><br />La rentrée s'avance et avale tout sur son passage, je suis pour un an de plus militairement estudiantin, comme le porte à croire l'incommensurable austérité des façades du Lycée.<br /><br />Cependant, ce n'est pas l'objet du fulgurant désir qui m'amène à débroussailler cette rouge page, mais quand on s'emmerde violemment on explore sans peine tous les recoins du vide.<br /><br /><strong>JE M'AIME BEAUCOUP MIEUX<br />ON PEUT ÊTRE POÈTE<br />PLUS QUE TOUS LES AUTRES<br />S'OBLIGEANT À L'ENNUI </strong><br /><br /><em>Comment peut-on avoir "l'ambition" être critique ?</em><br /><br />??<br /><br />Merde. Au secours. Je suis fatigué. N'empêche que je ne vois pas en quoi la prépa nous aiderait à sortir héroïquement de la voie de formatage sur laquelle nous ont insidieusement conduit nos savoureuses années de lycée, m'enfin.<br /><br /><em>Toujours est-il qu'au quatorze septembre au soir ressembleront bien d'autres soirs.</em><br /><br />Il est bien tard, les arbres poussent<br />Les souvenirs mûrissent<br />On a parlé dans des jardins d'été qui se nie<br />La nuit se noircit dans mes yeux qui baillent<br /><br />T'inquiètes, ça va bientôt devenir intéressant</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-66530924838364431552009-06-29T12:04:00.007-05:002009-06-29T12:12:47.423-05:00Je suis venu te dire que je m'en vais<span style="font-size:130%;color:#ffff00;"></span><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">La renaissance haschichine désormais se fera par tradition orale qu'on se le dise mes voiles s'essoufflaient je m'en vais donc comme j'étais venu et comme je quitte Paris pour un moment je quitte cette escale rouge à jamais sur le quai du dernier port où se sècheront les bavures de mon encre d'écume je laisse ces derniers regards en attendant que le chemin de terre m'emmène vers le Finistère je prends ma powêsie et m'en vais sans rien dire si ce n'est qu'à l'avenir nous nous retrouverons dans quelque libraire où au hasard d'une rue pour parler de la vie et du monde qui choit c'est promis </span><br /><span style="color:#ffff00;"></span><br /><div align="center"> </div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;"></span></div><div align="center"><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">maintenant les yeux morts hélas oui je vous quitte</span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">tandis que mes pas mornes suivent l'inconnu</span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">le lieutenant se saborde et saigne sur la crique</span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">quel mois spécial alors ce juin que j'ai vécu </span></div><div align="center"></div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;"><strong></strong></span></div><div align="center"><strong><span style="font-size:130%;color:#ffff00;"></span></strong></div><div align="center"></div><div align="center"><strong><span style="font-size:130%;color:#ffff00;"></span></strong></div><div align="center"><span style="color:#ffff00;"></span></div><div align="center"><span style="color:#ffff00;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:180%;color:#ffff00;"><strong></strong></span></div><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;color:#ffff00;"></span></strong></div><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;color:#ffff00;"></span></strong></div><div align="center"><strong><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">**</span></strong></div><div align="center"><strong><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">**</span></strong></div><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;color:#ffff00;"></span></strong></div><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;color:#ffff00;">ADIEU</span></strong></div><div align="center"><strong><span style="font-family:webdings;font-size:180%;color:#ffff00;">ADIEU</span></strong></div>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-9021798871076811962009-06-16T07:42:00.006-05:002009-06-19T18:37:11.350-05:00ANTI-STYLE<span style="font-size:130%;">Si l'heureux cueille et avance à grandes foulées pour mieux tomber de temps à autre, il ne sera qu'une vulgaire œuvre de jeunesse à l'instar de l'ensemble de mes écrits poèmes et articles ici postés et encore gorgés de certains clichés tenaces ou claudiquant par quelque négligence stylistique ou penchant regrettable pour tout ce que tout le monde a toujours voulu.<br /><br />Maintenant, le style, le vrai, universel c'est impossible, mais le style éclatant qui rouvre grand les portes de la poésie et de la perception que l'on avait plus. non pas celui hermétique ou dit trop élitiste pour que l'on n'y décèle guère l'homme qui se regarde écrire mais le style où chaque obstacle est franchi et affranchi avec aisance et où subitement les vers explosent comme un flash sorti des profondeurs de la nature. Le style qui donne le premier émoi qui recrée comme chez <span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">Bonnefoy</span> la vision de l'enfant mais non pas enfantine du monde géant qui soudain s'illumine. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Le style et pour cela la purge la vidange le dégraissage le nettoyage propre et net d'abord du vers qui est le mien. Accoucher de l'horrible et dénaturer le vers pour y mettre tout ce dont d'habitude il s'écarte. Racler la cuve poétique de toutes les moisissures que ma plume depuis trop longtemps nourrissait sans scrupules. Redevenir l'amoureux de l'instant et revenir au vers nouveau se fait dans les larmes et les soupirs demandez à <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">Maupassant</span> pour qui n'est pas né dans une lampe qu'aurait frottée <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">Wilhelm</span> l'ancien plombier.</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;">(d'abord lutte dispute et soi-même engagé dégager comme forçat d'une traite enfin pour y finir seulement qu'une fois peut-être sera là suffisante belle ou pas exécrable sinon vaine pour qui les yeux ralentissent dessus ces quelques pierres séchant infiniment puis et j'aurai ma part terminé parce que les pouvoirs de naître avant sera dès l'or nouvellement incarné d'été l'esthétisme)</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;">Pour ce faire sans encombres c'est un recueil ainsi qui va <span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error">désannoncer</span> tout ce que sera plus tard ma poésie un recueil en guise de fosse ou de vide ordures ou seront <span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-corrected">déversés</span> tout simplement mes <span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-corrected">relents</span> dégoûtants d'humanité platement sophistiquée ; pas de meilleure formule n'est-ce pas ? je vous aimais.</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;">Ce sera comme un recueil travaillé par les mains malhabiles d'un apprenti charpentier qui ne sait pas écrire, ce sera la dénaturation du vers et l'assassinat du poétique, cela sera <span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error">l'anti-style</span>.</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-36424642629246341232009-06-09T09:48:00.005-05:002009-06-09T12:41:27.944-05:00The cat squats my whine all day long<p><span style="font-size:180%;"><strong>15h01 :</strong></span></p><p><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dze_2XvvewBtb22FpGIqFdSEuAd0xhAELtgd9nfxVkB3X-xrE1FV_3mh6vBoD77GA8BUhoP_jjSuu4wd2V-Wg' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></p><p><span style="font-size:180%;"><strong>18h07 :</strong></span></p><p><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dyU1FsQAcTTBPig7A1R-GvFocQzcgYLPulSrQj2hS-jwm5o3Ic9ZMA2Q7EMh9xGpJwR559ezHL1_1Z88WbR' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></p><p><strong><span style="font-size:180%;">19h31 :</span></strong></p><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dzLKiYX7dhn-88jOkBFiVBAjiyBHzy7G7dlTNviNlLPZpaKs6DemND53mzms-DwdwgqWtGOouftSnA_N-fuGw' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-32430292231396901842009-06-08T16:20:00.002-05:002009-06-08T16:32:39.567-05:00la clope de 22h43<span style="font-size:180%;"><em>elle au moins, n'en a pas après mes cheveux</em></span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-23779159904558006092009-06-07T13:48:00.003-05:002009-06-07T13:51:55.156-05:00le baiser des roses<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgejEk4bRQrfbtZsVEdF9IFQ2dlaFAD5Omwg_zG_5MPibbxxPyWgZsMbTfnMUb9lsMXQ2pyQgeUV-XWfNQh6xFg_7EECyZ3zTwXMcepGpOA-tuEXqmvQm8WYNYTa5f4e1xBzMA3lZM5sBjf/s1600-h/DSCN2296.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344659762518867986" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgejEk4bRQrfbtZsVEdF9IFQ2dlaFAD5Omwg_zG_5MPibbxxPyWgZsMbTfnMUb9lsMXQ2pyQgeUV-XWfNQh6xFg_7EECyZ3zTwXMcepGpOA-tuEXqmvQm8WYNYTa5f4e1xBzMA3lZM5sBjf/s400/DSCN2296.JPG" /></a><br /><div></div>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-20574768988504716252009-06-07T11:13:00.000-05:002009-06-07T12:11:01.690-05:00Le manque<span style="font-size:130%;">Déjà que le soleil s’en est allé chez des gens sombres<br />Alors que dans ma chambre il n’y a ni lueurs ni ombres<br />Les corbeaux sous la lune déambulent en croassant<br />Et couvrent tous tes mots qui vont se noyer dans l’étang</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Je ne vois que ma peine qui m’appelle de surcroît<br />Plantée comme une lame invisible dans la paroi<br />De la nuit maturée par une lune timorée<br />Où se cachent des souvenirs mauves déshonorés<br /></span><br /><span style="font-size:130%;">L’étreinte manquée de nos voix s’est ancrée dans mon rêve<br />Cette calèche ailée qui a perdu toutes ses fèves<br />Ne transporte qu’un laconique filet de pensées<br />Dénué de tous les charmes qui dans nos yeux dansaient<br /></span><br /><span style="font-size:130%;">Des giroflées kaléidoscopiques maintenant<br />Se gonflent et se dissolvent dans mon noir plafond ronflant<br />L’heure est alors hilare pour l’opportuniste diable<br />Qui prit entre ses dents mon cœur et l’incendia bleu<br /></span><br /><span style="font-size:130%;">J’étais jeté taiseux à des mondes démoniaques<br />Démuni j’errais seul sans aile et sans ammoniac<br />Sans aucun autre ersatz que l’image de ce seul feu<br />Ce seul doux feu paisible qui m’arrache au monde hideux</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-29811657898216557712009-06-06T04:45:00.005-05:002009-06-07T13:59:51.654-05:00Eloge de la paresse - prologue<span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;">Paris vous apprend l'art de se glisser subrepticement derrière la plus belle fille qui paiera votre transport avec les communs.<br />j<em>e vous ai vu faire</em> dit la jupe rouge dans un accent allemand suffisamment faible pour qu'il en devienne charmant, <em>je suis innocent</em> suffit à provoquer l'éclat de rire des trois valseuses d'outre-rhin. péronnelles.<br /><br />au commencement était le bar le syphax, ligne 12 métro notre dame de lorette sortie rue chateaudun, une longue rue parcourue par des chauffards à gyrophares bleus allant tout azimut. le syphax donc, modeste et Nième bar où la porte des toilettes reprend l'inusable paire de panneaux battants qui faisait tout le rustre chaleureux du saloon de lucky luke.<br /><br />mais voilà, au syphax on se pousse on se cogne on reste debout et on siffle à tue-tête un air inconnu qui nous est resté dans la tête depuis que l'on se l'est accaparé sans s'en rendre compte en passant devant un club obscur de pigalle la blanche.<br /><br />on sifflote on sirote on rigole un peu on fume on parle anglais avec casey l'américain séropositif et l'on se dilate lentement l'air de rien dans une joie hermétique et sereine.<br /><br />- and do you like parisian way of life ?<br />- mmm... je vais aux chiottes<br />- what ?<br /><em>bruit de pas s'éloignant..</em></span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-54678384205086017202009-06-05T16:13:00.005-05:002009-06-06T04:31:44.755-05:00Il flotte dans mes bottes//Comme il pleut sur la ville//Au diable cette flotte//Qui pénètre mes bottes ! ©<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dxunV7QFXtCmWNgHJWkFgsqUliABH4K5ec35MgjlBZaxNbFtArdY-4Pf0LxYNkrJnXNRVDDzE9ChfcARaKDRA' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-16466648427168877712009-06-04T15:02:00.009-05:002009-06-05T16:13:02.524-05:00frustrations et fleuves lents<span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">Un jour</span> d'orage saignant</span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">nous</span> <span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">accueilliions</span> les oiseaux</span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">et</span> les amantes</span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">et </span><span style="color:#ffffff;">le </span><span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-corrected">tonnerre</span> <span style="color:#ffff00;">oh</span> cri radieux</span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">par les</span> volutes s'égarait <span style="color:#ffff00;">je</span> murmurais à</span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">la fenêtre</span> ces paroles rondes</span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">mais enfin</span> l'enfer <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">frisait-il</span> la folie ?</span><br /><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center">*<br /></div><div align="left"><span style="font-size:130%;">Sur <span style="color:#ffff00;">mes cheveux tu te balances dans le</span></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;">lustre</span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;">oui <span style="color:#ffff00;">madame ses chevilles et le plafond</span></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">l'après-midi</span> tout à coup <span style="color:#ffff00;">commença puis finit</span></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffffff;">dorénavant</span> <span style="color:#ffff00;">nous ne nous suspendrons plus aux lustres</span></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffff00;">mais aux</span> ombrelles</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;">*</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="right"></div><div align="right"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ffff;">Paradoxalement</span> si la chair du paon est <span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-corrected">imputrescible</span></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ffff;">l'</span>humaine <span style="color:#33ffff;">mollasse</span> déshabille son sein qui</span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#99ffff;">s'effiloche</span> en volutes irisés par la brume cristalline</span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ffff;">alors que</span> son regard charnel s'incarne et</span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ffff;">s'avance</span> à travers votre chair contractée</span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="center">*</div><div align="left"></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="left"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ffff;">L'abysse</span> chaleureux </span><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ffff;">de sa chair s'ouvrait pour<br /></span>nous autres, <span style="color:#33ffff;">sacrifiés</span> pour le spectacle<br />mais la <span style="color:#33ffff;">rougeur</span> des plaies <span style="color:#33ffff;">restait suspecte</span><br />ah <span style="color:#33ffff;">mais !</span> pourtant ! <span style="color:#33ffff;">ne pas s'en faire</span><br />lui <span style="color:#33ffff;">enfourner</span> sinon <span style="color:#33ffff;">rien</span><br />désormais </span><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ffff;">veilleur, valeureux combattant<br />j'arrive</span>, nu, pendant que<br /><span style="color:#33ffff;">l'ombrelle est en feu</span></span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#33ffff;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">*</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#33ffff;"></span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#33ffff;"></span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="right"><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;"></span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;"></span></div><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">l'or fondu qui s'étale </span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">m'excite </span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">et m'invite au delà de la </span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">pénombre tacite qui sue à</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">grosses gouttes vénales</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">dans l'air, éparses et parsemées</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">le long de ta colonne et des</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">creux érogènes cachées dans</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">ton corps hallucinogène</span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">ma belle </span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">ma seule </span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">liqueur </span></div><div align="right"><span style="color:#ffffff;"><span style="font-size:130%;">exotique ma barque </span><span style="font-size:130%;"></span></span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#ffffff;"><span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-corrected">féerique </span></span></span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">la nuit </span></div><div align="right"><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">sous la lune</span></div>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-57398849337822447222009-06-02T10:23:00.003-05:002009-06-02T10:24:16.808-05:00la clope de 17h09<em><span style="font-size:180%;">J'ai un problème, je suis d'accord</span></em>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-61439489737710246012009-06-02T07:31:00.006-05:002009-06-02T10:26:00.317-05:00vacaciones<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoHrb4wDQn_85wkocMi5Yvd6Yt1ZnJdpa-WqB2-5AsnWgyHgaxW7yRAWMNXilnTCM19Q_udo6adIjg8l8DxB6MF_DGwXJaFYVEaXN7SKq9-4bkvjxbonXB8iRcLTkdv9e-6x0jx97H7hZk/s1600-h/DSCN2268.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342712701398037234" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoHrb4wDQn_85wkocMi5Yvd6Yt1ZnJdpa-WqB2-5AsnWgyHgaxW7yRAWMNXilnTCM19Q_udo6adIjg8l8DxB6MF_DGwXJaFYVEaXN7SKq9-4bkvjxbonXB8iRcLTkdv9e-6x0jx97H7hZk/s400/DSCN2268.JPG" /></a> <span style="font-size:130%;">- Yo</span> <div><span style="font-size:130%;">- Yo</span></div><div><span style="font-size:130%;">- Il est quelle heure ?</span></div><div><span style="font-size:130%;">- 16h30</span></div><div><span style="font-size:130%;">- sucré ou salé ?</span></div><div><span style="font-size:130%;">- sucré</span></div><div><span style="font-size:130%;">- ok</span></div><div><span style="font-size:130%;"></span></div><div><span style="font-size:130%;"></span></div><div><em><span style="font-size:130%;">17h00 :</span></em></div><div><span style="font-size:130%;">- il reste deux feuilles</span></div><div><span style="font-size:130%;">- et plus qu'une clope</span></div><div><span style="font-size:130%;">- qu'est-ce qu'on fait ?</span></div><div><span style="font-size:130%;">- =)</span></div><div><span style="font-size:130%;">- =D</span></div><div><span style="font-size:130%;"></span></div><div><span style="font-size:130%;"></span></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">17h30 :</span></em></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- On se mate un épisode de cowboy bebop ?</span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- vas-y</span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">MUSHROOM SAMBA !</span></div><div><span style="font-size:130%;"></span></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">18h00 :</span></em></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- c'est chaud pour Nadal, il perd</span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- tant mieux, ça va devenir intéressant</span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"><em></em></span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"><em>18h15 :</em></span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- c'est bon j'ai les yeux ouverts</span></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">18h30 :</span></em></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- j'ai des M&M's, ça va être une journée saine</span></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">18h31 :</span></em></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- une soirée !</span></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">...</span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- il est quelle heure ?</span></div><div><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">- pffff, je sais pas</span></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><span style="font-size:130%;color:#ffffff;"></span></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;">Que dit-on que le temps passe vite quand on s'amuse, que le temps c'est de l'argent, que l'amour n'existe pas, que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, que les soupirs sont malpolis, que le monde tourne en rond, que l'on ne pense qu'à soi, que les frontières sont tracées, que le jour et la nuit sont différents, que les rêves n'ont pas d'importance, que le soleil éclaire, qu'il n'y a que des toits inaccessibles pour les communs, qu'il y a des communs, que c'est la crise.</span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em> </div><div><em><span style="font-size:130%;color:#c0c0c0;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">Je dis que l'or n'existe pas, que la vie n'est pas un mot, que le temps répand l'art et son arme est l'amour, qu'il est universel d'être seul, qu'il est précieux d'être lent, que la lune et le soleil sont confondus en poésie, que le vieil inconnu est une icône lettone (cf Alnis Stalke, Broken line) que Mallarmé ne pouvait qu'être planqué, que la photographie déjà se paralyse, que l'âcre irise autant que l'astre et que la crise n'est qu'un mot plein de ketchup qu'on passe de bouche en bouche pour avoir le goût du monde, que les voyants s'éteignent, que les voyantes apparaissent enfermant toutes les muses dans une boule de faux cristal.</span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#ffffff;"></span></em> </div><div> </div><div><em><span style="font-size:130%;color:#ffffff;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#ffffff;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#ffffff;"></span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">jah so fon</span></em></div><div><em><span style="font-size:130%;color:#ffffff;">dadou</span></em></div>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-9271541215302977632009-06-01T22:56:00.005-05:002009-06-02T07:30:31.351-05:00incendie rue meurein<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJXzC-kl-CMeIplruKKtXHNPO2bOq9ieP2Vd8feOPmysLENENs-TsUT0OsAnwwSUHyzA3zdaY8Nalg87qEDIxT5n2mAkF8IpypvdUSNyD7dSb2h_ryFE7x5jrt1c5dbx300WJR2xZMoqyv/s1600-h/DSCN2246.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342705957898900098" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJXzC-kl-CMeIplruKKtXHNPO2bOq9ieP2Vd8feOPmysLENENs-TsUT0OsAnwwSUHyzA3zdaY8Nalg87qEDIxT5n2mAkF8IpypvdUSNyD7dSb2h_ryFE7x5jrt1c5dbx300WJR2xZMoqyv/s400/DSCN2246.JPG" /></a><span style="font-size:180%;">au clair jour de printemps<br />lille ouvre ses bras amples<br /></span><span style="font-size:180%;">et brûle les goudrons </span><br /><span style="font-size:180%;">les tabacs et les temples</span><br /><span style="font-size:180%;">à l'aube vers 16h00</span><br /><span style="font-size:180%;">la rue respire enfin </span><br /><span style="font-size:180%;">de souffre et de chaleur</span><br /><span style="font-size:180%;">de soleil vert et fin </span><br /><span style="font-size:180%;">la brise est attendue </span><br /><span style="font-size:180%;">cette soirée arrache </span><br /><span style="font-size:180%;">au monde les enfers<br />une brise se passe<br />et envole les feux<br />les cendres et les glaces<br />qui parcourent les cieux<br />et les badauds se ruent</span><br /><span style="font-size:180%;">aux fenêtres très proches </span><br /><span style="font-size:180%;">à l'improbable vue </span><br /><span style="font-size:180%;">d'un lapin qui s'égorge </span><br /><span style="font-size:180%;">et crie sur tous les toits </span><br /><span style="font-size:180%;">que ce soleil immense </span><br /><span style="font-size:180%;">résorbe mes souvenances </span><br /><span style="font-size:180%;">de ces mêmes trottoirs </span><br /><span style="font-size:180%;">et ces mêmes errances </span><br /><span style="font-size:180%;">à espérer le soir </span><br /><span style="font-size:180%;">délacer des avances </span><br /><span style="font-size:180%;">à l'ombre des platanes </span><br /><span style="font-size:180%;">surgissant dans les coins </span><br /><span style="font-size:180%;">où les rues sont perdues </span><br /><span style="font-size:180%;">les briques restent rouges </span><br /><span style="font-size:180%;">au bout de l'avenue </span><br /><span style="font-size:180%;">rouge non ignifuge </span><br /><span style="font-size:180%;">où s'écourtent les pas </span><br /><span style="font-size:180%;">les mots et puis les rires</span> </div>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-49259595305130188262009-05-21T14:47:00.004-05:002009-05-21T16:53:58.195-05:00étoiles<span style="font-size:130%;color:#ffff00;">je fume à la fenêtre avec tous les oiseaux</span><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">qui flânent dans les hêtres et parmi les roseaux</span><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">et dans un coin de ciel zébré de sables chauds</span><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">je vois l'été au loin sa silhouette et son dos</span><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">c'est un caprice en mai il fait vert il fait beau</span><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">mais ce calice en l'air qui s'emplit de sirops</span><br /><span style="font-size:130%;color:#ffff00;">gargarise le rêve d'hommes au bord de l'eau</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-19429404778435687062009-05-21T13:55:00.003-05:002009-05-21T14:18:20.882-05:00<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNf2FQ0MxW6igLyTTMoSLD6gvsQ6Qy57kXUk_cEeFPZWPQAJu1EUCh7Mj5_t_1S2T7CBUSCuFUYoI5N0Plbegmp7SYkFrRJ68KGr8zRKkeVWs31BMMxKNPB-hzQ4ronARdLiXjHNOy5Xdh/s1600-h/DSCN2163.JPG"><em><span style="font-size:180%;"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338357470989236610" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNf2FQ0MxW6igLyTTMoSLD6gvsQ6Qy57kXUk_cEeFPZWPQAJu1EUCh7Mj5_t_1S2T7CBUSCuFUYoI5N0Plbegmp7SYkFrRJ68KGr8zRKkeVWs31BMMxKNPB-hzQ4ronARdLiXjHNOy5Xdh/s400/DSCN2163.JPG" /></span></em></a><em><span style="font-size:180%;"> les eaux claires<br /></span></em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgks6uK3JvmX3-SIhEZJ_J3wEaKkYaQnzpHYnolRobTp5TxvCEgxWqvvzlvYxl4oB17cT4mm5aVjlZ9nd91mtAZ35uqdgdPDltQzRvom6BcaQZg7cCEioWa2EkcuOYbMrNgavnHJpK62rYT/s1600-h/DSCN2162.JPG"><em><span style="font-size:180%;"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338357467729411986" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgks6uK3JvmX3-SIhEZJ_J3wEaKkYaQnzpHYnolRobTp5TxvCEgxWqvvzlvYxl4oB17cT4mm5aVjlZ9nd91mtAZ35uqdgdPDltQzRvom6BcaQZg7cCEioWa2EkcuOYbMrNgavnHJpK62rYT/s400/DSCN2162.JPG" /></span></em></a><em><span style="font-size:180%;">qui ruissellent parmi les feuilles vertes<br /></span></em><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBtZL_JR7Gxui1TUHbF7iVFFT7w4pxQTXBgY3gRhb3zit-cxH68GGmxyS0IynAbBD9hMrp9n9kWl1FjDVodp0RQlRTh0952SozY68TUpYoTTWoR4962RIah8lj24KnKgm0npsaoHdSwagH/s1600-h/DSCN2151.JPG"><em><span style="font-size:180%;"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338357458962120418" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBtZL_JR7Gxui1TUHbF7iVFFT7w4pxQTXBgY3gRhb3zit-cxH68GGmxyS0IynAbBD9hMrp9n9kWl1FjDVodp0RQlRTh0952SozY68TUpYoTTWoR4962RIah8lj24KnKgm0npsaoHdSwagH/s400/DSCN2151.JPG" /></span></em></a><em><span style="font-size:180%;">sont un peu d'air<br /></span></em><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAhEMzzjA_fc2npXCebDNQsw_3FvEiEpk1xoNFh5rfSAG9_AQryy1k1A9I7TlCuo-fNIikI5eCz9Tm2XcTHQbtE1Z2C0Cojj4gkkRaILqrNyb80qAGnq0ZmI6UfjHL24PRdX2dKD_5lzR8/s1600-h/DSCN2170.JPG"><em><span style="font-size:180%;"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338357453750247250" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAhEMzzjA_fc2npXCebDNQsw_3FvEiEpk1xoNFh5rfSAG9_AQryy1k1A9I7TlCuo-fNIikI5eCz9Tm2XcTHQbtE1Z2C0Cojj4gkkRaILqrNyb80qAGnq0ZmI6UfjHL24PRdX2dKD_5lzR8/s400/DSCN2170.JPG" /></span></em></a><em><span style="font-size:180%;"> pour tes grands yeux verts</span></em></div></div><br /></div>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-27072905171635553822009-05-21T13:37:00.003-05:002009-05-21T13:48:25.121-05:00A clockwork strawberry<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dx8xnH2GTpWdHbz-w60XnPxg9OZn8btEDcNC1V8hUnBFsrMFnk5Bygbjqdh1j9pQ9SdpcFR1ZExHJL-cwhn' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-32218143505307053672009-05-18T18:54:00.003-05:002009-05-18T19:22:21.373-05:00pillow<span style="font-size:130%;">La meurtrière du temps<br />dans sa robe rouge prune<br />tenait à la main le pétale givré par le vent<br />et dansait étourdie dans les blés<br />en croquant les nuages et courbant tout son être<br />comme une onde sauvage<br />comme une pauvre bête<br />une femme blonde dans les champs affolés<br />qui jouait à faire l'enfant<br />au milieu des larousses géants et des frelons<br />qui venaient de l'aurore béante<br />elle humait sa jeunesse et fermait les paupières<br />la chevelure fuyante et le corps en avant<br />elle grimpait dans les airs<br />se sentait étrangère<br />les yeux dans les oiseaux<br />et les paumes ouvertes<br />pour aspirer les cieux<br />elle osait galoper sur les gros cumulus et perçait leur secret<br />et l'on vit tout à coup<br />se dessiner alors</span><br /><span style="font-size:130%;">un sourire gêné et empreint de mépris<br />sur le visage fort<br />familier et aigri<br />de polichinelle</span><br /><span style="font-size:130%;">le fameux incompris</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-78585074917530168652009-05-14T10:27:00.014-05:002009-05-23T15:49:02.628-05:00s'allonger dans l'herbe mouillée du pré vert<span style="font-size:130%;">La forêt était remplie de coureurs et de feuilles vertes, le verre de rhum, l'air de mirages, la bouche d'orages.<br /><br />Une fête avec tout Blanche pour la fin de l'année !<br />Un barbecue dans le parc !<br />Une fête mondiale chez juju en juin !<br />Une fête de la vie en Bretagne !<br />Une fête dans la piscine d'Irène !<br /><br />les projets, sans intertextualité avec la frustration ménardo-igorienne, fleurissaient à foison dans le parc sous les beaux jours d'un printemps boiteux.<br /></span><br /><span style="font-size:130%;"><br />la khôlle d'espagnol et notamment l'improbable khôlleur, chemise à carreaux rouges, <span style="color:#ffff00;">jaunes</span>, <span style="color:#33cc00;">verts</span>, <span style="color:#3366ff;">bleus</span> et j'en oublie, assortie aux chaussures, un goût accru pour la couleur à outrance, une structure capillaire douteuse, quelques boucles aux quatre vents prolongées par des pattes taillées jusqu'en dessous des lèvres, pour former un collier ouvert qui semble pincer le menton nu. ça ne met pas en confiance, surtout quand vous n'avez pas compris le texte, mais j'ai fait une explication impressionniste du texte, qui, par malheur, "ne marche pas en France".<br /><br />Puis j'enrageais de n'avoir pu filmer l'abeille rampante se hissant avec force acharnement sur la corolle mouillée d'une jonquille rose égarée sur le bitume, ce fut d'une poésie grisante.<br /><br />Alors, rouge de sang, noir de poil, blanc de vie et gris d'ennui, je marchais et marchais et marchais ce samedi sans manger sans fumer sans patience sous la pluie dans le métro, ignorant sur les journaux les lignes noires stagnantes sans émotion, et traversais les villes pour qu'enfin le décor s'aère et reverdisse,<br /><br /><br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwdpcSxXXCX1txj6xthsaiLW90uVy9pF4eZvQnPCCSf_HNNkxA1jelkYXAsEY2VM5g4GW41ozraL5Nlre_W9g' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /><br />Starring Charles du Crest.<br /><br /></span><span style="font-size:130%;"></span><p><span style="font-size:130%;">Après la pluie, nous allâmes parmi les vaches peureuses libérer les corbeaux dans leurs cages, trouvâmes le pont des arts de Saint-Augustin, fîmes du danao un totem, chantâmes des louanges au soleil et des diatribes aux pluies, fumâmes lentement, regardâmes l'eau couler sous le pont, perdîmes à partir de ce moment toute notion de l'existence d'une quelconque dimension temporelle, puis rencontrâmes moult personnages locaux, et enfin nous fuîmes par feux et fumées...</span></p><br /><br /><p><span style="font-size:130%;">I saw a clockwork orange but fell asleep before the end.</span></p><br /><br /><p><span style="font-size:130%;">Le matin fut servi du champagne, quelque punch, puis le vin que l'on habillât de rose puis de bordeaux, tout tournait, et duc restait heureux, puis Oriane elle-même tomba des nues, le déjeuner prenait des airs d'été.</span><br /></p><p><span style="font-size:130%;">"L'homme a un problème, il veut la vérité mais n'a pas les moyens de la cerner, la seule question qui m'intéresse, c'est le big bang, qu'y avait-il avant le big bang ? Une fois que l'on aura trouvé cette question, on saura tout, d'où on vient, où on va, et pourquoi. Les autres questions ne m'intéressent pas" dixit du Crest père.</span><br /></p><p><span style="font-size:130%;">Train, ennui, bille errante, sans temps s'écoulant, immeubles, Paris, Versailles, parc de Diane, maison, chambre, rêves, mort du rêve, absentéisme, beau temps, cigarette, Sophie Marceau, Lucie, poésie, d'Aspermont dans ses oeuvres efface tout cliché, enfants et bruit, Johnny se prend pour un acteur, fraîcheur verte de la soirée retrouvée, aperçu d'un heureux cueillant des braises :</span></p><p><span style="font-size:130%;"></span><br /><em><span style="font-size:130%;">Quand ton ombre se dresse<br />Puis se crampe et se cambre sur un air de vivre<br />Dont elle voit la noblesse, </span></em></p><p><em><span style="font-size:130%;">Je murmure et confesse<br />Qu’au galbe de tes reins, sur tes seins qui se livrent,<br />Doucement apparaissent </span></em></p><p><em><span style="font-size:130%;">Quelques gouttes de liesse,<br />Par la nuit saupoudrées sur la surface lisse<br />De ta peau poétesse.</span></em></p>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-62505688659040258522009-05-09T15:59:00.007-05:002009-05-10T10:39:14.752-05:00vent de nouveau<div align="left"><em><span style="font-size:130%;"></span></em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbPqozRZk08iQG9LdtFz2wfgvdkOFyO-vFphGf4eb0U6EQytquw7UiNjH0TEyFKwYUmIbwtpO6WGvxE7YmC2UGN7C36Q2bKHMT4xWr7F1eJHgy9Wg4ZeYKugARJw_tS69dhMdyKbWRtEfV/s1600-h/DSCN2081.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334219442203885234" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbPqozRZk08iQG9LdtFz2wfgvdkOFyO-vFphGf4eb0U6EQytquw7UiNjH0TEyFKwYUmIbwtpO6WGvxE7YmC2UGN7C36Q2bKHMT4xWr7F1eJHgy9Wg4ZeYKugARJw_tS69dhMdyKbWRtEfV/s400/DSCN2081.JPG" /></a></div><div align="center"><em><span style="font-size:130%;">Je vous ai manqué<br /></span></em><br /></div><em><span style="font-size:130%;"></span></em><em><span style="font-size:130%;"><div align="left"><br />Mais j'ai découvert la fluidité acide voir même acidulée du style de <span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">devendra</span></span> <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">banhart</span></span></span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">la sérieuse <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-corrected">fantaisie</span> de <span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">being</span></span> <span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error">john</span></span> <span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error">malkovitch</span></span></span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai voulu boycotter avril en vain</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai passé des vacances poétiques</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai <span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error">kiffé</span></span> <span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error">kung-fu</span></span> <span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error">pandadou</span></span>, ... <span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error">dadou</span></span> ? pan !?</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai vu des monstres à la plage</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai écouté les pulsations déréglées du coeur de <span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error">Bloody</span></span> Jack</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai parcouru de long en large le pont des hasards</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">suis tombé sur des ires des arts et dix ors,</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;"><span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-error" style="color:#ffcc33;"><span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-error">Isaure</span></span>..</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">(j'ai perdu un grand briquet bleu s'il vous plaît)</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai touché d'un doigt timide la masse flasque de la fainéantise à son paroxysme</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai rendu des devoirs complets pour les 2 premiers concours blancs</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">j'ai désormais seize poèmes achevés pour l'heureux cueille</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;"></span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">Maintenant je reviens de l'ennui tel le cavalier qui s'entête et vous déverserai comme une offrande précieuse ce que l'on aura capturé de beau dans l'air environnant nos cils et nos doigts pointés vers les crépuscules crépitant d'astres poudroyant aurait dit la soeur <span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-error">Anne</span>.</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;"></span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">En attendant, il y a les con cours blancs qui posent une barrière infranchissable à <span id="SPELLING_ERROR_12" class="blsp-spelling-error">l'exécution</span> <span id="SPELLING_ERROR_13" class="blsp-spelling-corrected">instantanée</span> de toutes ces belles promesses, ainsi je vous donne rendez-vous sur les pavés rouges de mes trottoirs imaginaires à partir de la semaine prochaine, si vous le voulez nous irons marcher dans Paris nous retournons au pont des arts un peu, carrefour de quelque folie volage et universelle étalée sans ménagement avec de gros pinceaux sur chaque planche et chaque pan de mur autour de la Seine inébranlable lorsqu'elle s'aventure sous notre pont des ires.</span></em><br /><em><span style="font-size:130%;"></span></em><br /><em><span style="font-size:130%;">Quoique</span></em></div>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-54698361270284742582009-04-20T11:43:00.002-05:002009-05-09T15:35:45.578-05:00le beau joint nouveau (Cécilou Lou)<span style="font-size:130%;">C'est aux haschischins du vingt-et-unième siècle,<br />Que je dédie ce poème,<br /><br />Gent aux mœurs bohèmes,<br />Inspirés par l'oracle<br />Qui nous réunis autour du flambeau,<br />- Ah ce qu'elle est belle,<br />Cette obscure fumée, enivrante et rebelle,<br />Qui, de ses fines ailes,<br />Nous emmène au plus près<br />Des lointaines origines dont la belle<br /><br />Odeur, nous encense l'esprit et, détourne la raison,<br /><br />De ses desseins bornés, fixés et orientés,<br />Pour nous emporter vers des saveurs d'Orient,<br />Teintées de milles merveilles, et pourtant accessibles.<br /><br />Artificielle allégresse de la pensée sublime,<br />Qui s'abreuve sans honte de cent, de mille,<br />Rêves enchantant,<br />Qui encensent l'esprit et détournent de la raison.</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-57407293446970734202009-04-02T15:07:00.007-05:002009-05-09T15:42:31.789-05:00c'est à dire que<span style="font-size:130%;">J'aurais peut-être préféré ne pas t'ouvrir les yeux, ô commandant impérial posté fièrement à la proue de ton navire bleu, ton regard fixé sur les moires d'eau scintillantes qui jaillissaient sous l'étrave est maintenant épris de l'horizon si mystérieux et si lointain, bien plus accordé à ton âme sûrement. Tu dis que ton navire à coulé mais il était ailé et s'est envolé pour ne plus paraître et démystifier le mythe que tu voulais créer.<br /><br /><br />Alors d'accord<br /><br /><br />envole-toi ou remonte à cheval<br /><br /><br />enfourche ton vélocipède sans redingote ni haut-de-forme<br /><br /><br />fais tournoyer de ta rouge ombrelle le printemps dans l'air de rien<br /><br /><br />pose tes yeux sans t'occuper de tes mains<br /><br /><br />pose ton art au fond de ton placard humain<br /><br /><br />au lieu de le faire se pâmer lors de rites païens<br /><br /><br />qu'il reprenne une androgyne forme<br /><br /><br />que de l'astre il redevienne l'égal<br /><br /><br />Mais surtout, reviens discrètement m'interpeler en secret au commandes d'un navire hollandais que personne ne saurait voir<br /><br />Et puis depuis que tu vois à travers tes paupières c'est comme si mon embarcadère n'avait plus de vent pour elle, qu'elle était trop essoufflée, ou prise d'un scepticisme soudain qui alourdissait son ancre.<br /><br />La poésie, tu as raison, ne la gâchons pas, mais ce bateau restera en vogue quelque temps encore,</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-5021758296700981902009-04-01T16:23:00.007-05:002009-04-01T17:40:43.338-05:00Vraie Vie<span style="font-size:130%;">Le chat sur mes genoux faisait sa toilette c'est fascinant un chat qui fait sa toilette sur vos genoux c'est même magique. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Everybody</span> loves Raymond and <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">everybody</span> loves <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">cats</span>, tout le monde aime les chats pour faire comme <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Baudelaire</span> parce que ça fait classe d'aimer les chats parce qu'un chat c'est magnifique surtout depuis <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Baudelaire</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Igor</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">is</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">right</span> & I <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">approve</span>.<br />Moi ce sont les chats qui m'aiment, alors pour leur faire plaisir je le leur rends et <span style="color:#ffcc00;">Caramel au beurre salé</span> en profite plus que de raison l'animal.<br /></span><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;"><br />Je <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">zappais</span> il y a peu entre la une et la cinq et remarquais à quel point grâce à ces 2 chaines l'on peut mesurer le fossé abyssal entre la fausse et la vraie vie rêverie<br /><br />D'un côté il y a deux commentateurs de foot dont le poétique du verbe n'a d'égal que la verve de leur imagination :<br />- <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Ribéry</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">supeeerbe</span> le double contact<br />- ça fait tac tac<br />- et ça fait tic tac<br /><br />De l'autre un <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">docu-fiction</span> sur <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Wilson</span> et le traité de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Versailles</span> où l'on voit <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">Keynes</span> se balader dans Paris avec son haut-de-forme et une canne d'agrément à embout doré parce qu'il le vaut bien. La scène de l'atelier des cartographes est mémorable :<br />- On ne sait plus où donner de la tête avec ces querelles d'enfants gâtés...quelqu'un a-t-il vu la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">Hongrie</span> ?<br />- Chaud devant ! par ici la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">Croatie</span><br />- Attention attention ! Laissez passer, voilà le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">Liechtenstein</span><br /><br /><br /><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Et Igor</span> mon cher, si mon enthousiasme est moins prononcé lorsqu'il s'agit de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">rap c'est</span> parce que j'écris déjà et que, mon slip ne <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">m'allant</span> comme un gant, ni n'étant ambidextre de mon état, de ma seule pauvre main droite je ne puis écrire qu'une chose à la fois, et il faut bien que l'heureux cueille.<br />De plus, les sensations de l'instrument me manquent et c'est pourquoi il faut absolument me remettre à la batterie, alors si <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_22">Ménard</span> dit que je pourrais trop être une rock star il ne sait quelle flamme en moi il ravive ! Pour le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">rap</span>, vivons et mûrissons de manière <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">Proustienne</span> afin de pouvoir atteindre l'excellence tant souhaitée. Et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_25">puisque I. Tosk</span> le dit...<br /><br />Et vous, entre une carrière de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">rappeur-poète</span> et de rock star vous choisiriez quoi ?</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-59777856483338380082009-03-30T16:35:00.007-05:002009-03-30T18:07:37.607-05:00"fausse vie"<span style="font-size:130%;">Quel film vous correspond le plus?</span><br /><span style="font-size:130%;">Quelle musique vous correspond le plus?</span><br /><span style="font-size:130%;">Quelle musique de film vous correspond le plus?</span><br /><span style="font-size:130%;">Quelle insulte es-tu?</span><br /><span style="font-size:130%;">Qui es-tu au fond de toi?</span><br /><span style="font-size:130%;">Quel est ton principal atout?</span><br /><span style="font-size:130%;">Quelle type de voiture <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">dois-tu</span> conduire?</span><br /><span style="font-size:130%;">Quel est le prénom de ton âme soeur?</span><br /><span style="font-size:130%;">Quel <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">super-héros</span> es-tu?</span><br /><span style="font-size:130%;">Sais-tu faire l'amour?</span><br /><span style="font-size:130%;">etc</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Et quel genre de faux gens répondent faussement à ces faux tests? <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">facebook</span> ou la dictature de l'inutile, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">l'adolescentisation</span> de la foule, la régression profonde des moeurs, le fléau des temps modernes, le sordide comble de la bêtise.</span><br /><span style="font-size:130%;">Reprenons nos vélos, nos stylos, nos cartes postales, nos rendez-vous pris entre deux portes, nos téléphones Clément <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Ader</span> à manivelles, nos rendez-vous manqués à cause d'une erreur d'indication, nos flâneries poétiques, nos vies loin <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">d'internet</span> et des bruitages <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">msn</span>. Reprenez votre âme d'enfant, la vraie, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">obnibulés</span> des notifications, mites informatiques grouillantes, chassez le superflu, éventrez la virtualité de vos paysages, remontons à cheval ! Sachons savourer le temps que l'on perd, écrivons vivons rêvons sans artifices et sortons de la jungle des ondes magnétiques et des <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_8">câbles</span> électriques, empoignez l'insouciance à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">plein</span> corps et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">délestez-vous</span> du mépris et de la béatitude uniforme de vos visages blanchis.</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Non</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Vous ne le ferez pas, vous continuerez, et moi aussi, et l'homme de se <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_11">flétrir</span> avec enthousiasme et de courir à vive allure vers des siècles gris et une histoire toute prête écrite par un dieu sur son ordinateur portable.</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><em><span style="font-size:130%;">soupir</span></em><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Que ne suis-je né un soir de juin 1821 ? entre <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Flaubert</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Baudelaire</span>, entre terre et ciel dans une mansarde à plafond troué où aurait <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_14">trôné</span> un chevalet de peintre et le chapeau de paille à ruban d'une courtisane, et non entre un téléphone portable en plastique et une peluche de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">spiderman</span>..</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><em><span style="font-size:130%;">soupir</span></em><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">O <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">tempora</span>, o mores</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Vivement l'invention de la machine à remonter le temps, je m'en irais découvrir Paris en 1860 en ayant au passage invité Robert <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">Desnos</span>, et nous irions parmi l'exotisme d'un monde où le fantastique n'était pas affabulation, et où la rosée matinale avait ses admirateurs.</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Non plus</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Alors, continuons, nous poètes, à guetter le soir dans les astres les reflets de l'époque où nous aurions été reconnus à la valeur de leurs égaux sur terre, à la valeur qui aujourd'hui est enterrée sous une couche immense de goudron. À vos plumes, paons des campagnes célestes et albatros des mers inconnues, à vos plumes nous offrons le précieux sort de restaurer la mémoire de la nature qu'ils rognent de leurs dents de métal, à vos plumes nous nous accrochons pour creuser les nuages et pénétrer l'impénétrable.</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;">Cela mérite la création d'un groupe sur facebook</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7101650953230560306.post-24344169629144144452009-03-28T11:53:00.002-05:002009-03-28T12:35:02.456-05:00Sunbeams<span style="font-size:130%;">Les arbres portent le soleil à bout de branchages</span><br /><span style="font-size:130%;">je gîs parmi les feuilles mortes</span><br /><span style="font-size:130%;">exhalant tous mes songes en des ombres rousses</span><br /><span style="font-size:130%;">et le glas de l'hiver tonne le silence</span><br /><span style="font-size:130%;">je peux tenir ton souvenir dans ma main</span><br /><span style="font-size:130%;">ici, où titube l'espérance</span><br /><span style="font-size:130%;">parcourant le ciel d'un regard</span><br /><span style="font-size:130%;">je repense</span><br /><span style="font-size:130%;">aux vents onctueux qui lovaient la dune des sables blancs</span><br /><span style="font-size:130%;">aux bancs d'oiseaux criards sur les rochers immenses</span><br /><span style="font-size:130%;">aux grains fragiles de l'eternité</span><br /><span style="font-size:130%;">je ferme les paupières pour y chercher le monde</span><br /><span style="font-size:130%;">mes regrets et mes désirs s'agitent et s'entretuent</span><br /><span style="font-size:130%;">il fait froid sur ma peau découverte</span><br /><span style="font-size:130%;">et les cloches du rêve me balancent</span><br /><span style="font-size:130%;">j'ai peu à peu perdu pied</span><br /><span style="font-size:130%;">je m'allonge sur un matelas de bulles</span><br /><span style="font-size:130%;">et au fond, tout au fond de mon printemps</span><br /><span style="font-size:130%;">il n'y a qu'un visage brun</span><br /><span style="font-size:130%;">où pétillent les yeux de l'enfance.</span>Jaelhttp://www.blogger.com/profile/03087033260446729574noreply@blogger.com0