C'était l'époque du tonnerre
Lorsque la foudre frappait la foule
Vivant de guigne et de misère
De poussière et de rêves farouches
De la Terre émanait, sauvage
L'âme d'une île offerte aux naufrages
La vie sentait la sueur rancie
Les veines étaient gorgées de boue
Les yeux mouillés de pluie
Attendaient une ère nouvelle
L'air d'une frêle sympathie
Déjà morte en des moeurs pathétiques
Voilà la belle affaire à vivre
Lorsque la peste soulage l'esprit du peuple
Ce sont tous les Rois qui s'enivrent
Les regrets qui ressassent l'avenir
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