le beau joint nouveau (Cécilou Lou)

C'est aux haschischins du vingt-et-unième siècle,
Que je dédie ce poème,

Gent aux mœurs bohèmes,
Inspirés par l'oracle
Qui nous réunis autour du flambeau,
- Ah ce qu'elle est belle,
Cette obscure fumée, enivrante et rebelle,
Qui, de ses fines ailes,
Nous emmène au plus près
Des lointaines origines dont la belle

Odeur, nous encense l'esprit et, détourne la raison,

De ses desseins bornés, fixés et orientés,
Pour nous emporter vers des saveurs d'Orient,
Teintées de milles merveilles, et pourtant accessibles.

Artificielle allégresse de la pensée sublime,
Qui s'abreuve sans honte de cent, de mille,
Rêves enchantant,
Qui encensent l'esprit et détournent de la raison.

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