étoiles

je fume à la fenêtre avec tous les oiseaux
qui flânent dans les hêtres et parmi les roseaux
et dans un coin de ciel zébré de sables chauds
je vois l'été au loin sa silhouette et son dos
c'est un caprice en mai il fait vert il fait beau
mais ce calice en l'air qui s'emplit de sirops
gargarise le rêve d'hommes au bord de l'eau

1 commentaire:

  1. une telle virtuosité,un style d'une élégance nonchalante et magique, merci pour cette sublime page rouge qui suscite un émerveillement rêveur à chaque lecture ....

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