Rêve d'automne


J'ai bu du whisky avec Arthur Gordon Pym
En Célimène, j'ai joui de tout ce qui me brime
Les tressauts de ses reins étaient devenus mon hymne
Aux des yeux des mortels, Dieu, de moi, n'était qu'un mime

J'errais seul, tout-puissant, la lune m'était intime
Le soleil, sur ma joue, traçait un fil infime
Me fit ouvrir bientôt des yeux fades et infirmes
C'est un matin d'automne, le vent dénude les cimes.

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