La mort du rêve

arrachée au soleil levant
retirée des orées célestes
cette aube qui brille sur ta peau
est miroitante d'inceste
mon âme soeur, mon coeur chaud
et tes arômes de luxe de rougir mon sang
une chaleur qui parcourt tous mes os
puis sur ton visage alléchant
je goûte l'humeur des anges
tes yeux sont galactiques
mes sens se meuvent dans l'iréel et dans le suave
et la tiédeur de ce monde inondé
mais la félicité m'emporte
je ne pense plus je meurs
et les cloches de glace éclosent
une vie élégante s'échappe de mon corps
je sens mes os flêtrir sous le poids du cadavre
et mon coeur battre au rythme des humains
sous la lune noire qui me contemple
parmi toutes ses larmes cendrées
je remarque ma chute
c'est le diable qui m'a fait descendre
et ce ciel blanc sans fin
se moque de mon visage
j'erre et l'air y est si malsain
qu'il me supporte affreusement
je surgis dans ce monde comme par naufrage
depuis que les archanges
m'ont estimé étrange et chassé des nuages

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