La nuit

La nuit qu'il me reste avant de retourner sous mes auréoles brillantes de soie
où je traverse les couleurs voguant sur les songes féériques
je m'enfuis loin des piétons affolés du bruit de leurs pas
les phares me transportent dans les torrents goulus de la chair
et de mes âmes fantastiques s'ouvrent les abbayes rouges du firmament des jardins d'Eden
suivez-moi je vous en prie les anges du matin paresseux les oiseaux imaginaires des contes haïtiens par-delà les forêts les étés exotiques.
Je marche avec décadence dans l'air souffreteux sous le soleil de plomb des envies..
Avec le regard adouci je sirote les papillons des yeux et parmi les soirées des hivers finissant je quémande les baisers de la folie à deux
dans les yeux des lucioles et leurs cieux

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