Libre

sur un lit confortable
au détour d'une histoire à dormir debout
ses yeux se rivaient, avides
sur les cahiers de l'aurore
pleins d'odeurs diluviennes des plaisirs célestes
des moments sans raisons
se laissant caresser par le vent chaud
et glissant ses mains dans le sable
ne respirant à rien
étendu là-haut
où les foules disparaissent
ne restaient que les yeux pleins de souvenirs
le coeur suspendu aux nuages
il riait

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